Le temps d'une pause - Vendredi 25 février 2022

Autour de Luc 6, versets 43 à 49 : Non, il n’existe pas d’arbre sain qui produise des fruits pourris, pas plus qu’il n’existe d’arbre pourri  qui produise des fruits sains.

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Non, il n’existe pas d’arbre sain qui produise des fruits pourris, pas plus qu’il n’existe d’arbre pourri  qui produise des fruits sains.
On reconnaît l’arbre à son fruit. On ne trouve pas de figue dans les épines. On ne récolte pas de raisin  parmi les ronces.
L’homme bon fait la bien à partir des richesses de son cœur ; l’homme mauvais fait le mal à partir des déchets du cœur.
Car la bouche exprime ce qui déborde du cœur.
Vous m’appelez «Seigneur, Seigneur ! » et pourtant vous ne faites pas ce que je dis, pourquoi ?
Je vous montrerai à quoi ressemble celui qui vient près de moi, entends mes paroles et les accomplit.
Il ressemble à un homme qui pour construire sa maison a creusé profondément et a bâti les fondations sur la pierre.
Quand le déluge arrive, l’eau se jette contre la maison mais sans l’ébranler parce qu’elle est solidement construite.
Celui qui m’a entendu et n’a rien fait ressemble à un homme qui a posé sa maison sur la terre sans fondations.
Lorsque l’eau se jette contre la maison, la maison s’écroule, elle est totalement en ruines.

La nouvelle traduction de la Bible .Editions Bayard 2001

 

Avec ces versets, je tombe sur du roc, du vrai granit du Tarn.
Un bon arbre produit  de bons fruits, un mauvais arbre produit de mauvais fruits. Clair comme de l’eau de roche !
Est-ce si simple ? Lorsqu’un arbre affronte une tempête  et qu’il ne lui reste que le tronc, bon ou pas, il n’aura pas de fruits.
Mais Luc renvoie ensuite l’homme surtout à la Parole.
Il souligne ainsi que l’homme, de lui-même, ne produit pas grand-chose de bien, pour ne pas dire rien. Il a besoin d’écouter et de mettre en pratique l’Evangile pour questionner ses  attitudes et ses pratiques, les relire et ainsi être créateur de beau, de bon, de bien, et de fruits qui ne viennent pas naturellement.
Ce n’est ni automatique, ni définitif, une tempête peut toujours arriver sur nous, mais c’est là tout le travail de la Parole.

Alain Pelissier - Eglise protestante unie