Le temps d'une pause - Vendredi 18 février 2022

Autour de Marc 1, versets 29 à 38 : Jésus sort de la maison de prière et tout de suite après, il va chez Simon et André. Jacques et Jean l’accompagnent.

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29 Jésus sort de la maison de prière et tout de suite après, il va chez Simon et André. Jacques et Jean l’accompagnent.
30 La belle-mère de Simon est couchée, avec de la fièvre. Aussitôt, on parle d’elle à Jésus.
31 Jésus s’approche, il lui prend la main, il la fait lever et la fièvre la quitte. Ensuite la belle-mère de Simon se met à les servir.
32 Le soir, après le coucher du soleil, les gens amènent à Jésus tous les malades et tous ceux qui ont des esprits mauvais.
33 Tous les habitants de la ville sont rassemblés devant la porte de la maison.
34 Jésus guérit toutes sortes de malades. Il chasse aussi beaucoup d’esprits mauvais et il ne les laisse pas parler, parce qu’ils savent qui est Jésus.
35 Le matin suivant, pendant qu’il fait encore nuit, Jésus se lève et sort de la maison. Il va dans un endroit désert, et là, il se met à prier.
36 Simon et ceux qui sont avec lui partent le chercher.
37 Ils le trouvent et lui disent : «Tout le monde te cherche.»
38 Jésus leur répond : «Allons ailleurs, dans les villages voisins. Là-bas aussi, je dois annoncer la Bonne Nouvelle. En effet, c’est pour cela que je suis venu.»


Nous sommes, à chaque pas, en chemin avec le Christ, témoins et acteurs du Royaume du Père.
Un simple sourire – de simples mots. Ce sont des signes du Royaume, et nous n’en avons pas beaucoup d’autres à offrir. C’est par ces quelques signes que s’opère encore chaque jour le miracle de la présence de Dieu dans le monde. Et c’est nous qui sommes appelés à les montrer. Lorsque nous saisissons une main tendue, le Christ la saisit aussi. Lorsque nous sourions à celui qui en a besoin, le Christ sourit avec nous. A chaque fois que nous agissons avec, enfouie au fond de nous, la certitude que le Christ agit avec nous, c’est lui qui agit par nous.
Parfois il nous est donné de comprendre comment. Parfois nous en voyons les résultats. Et parfois pas. Nous avons, nous, la liberté de servir.
Comme les disciples, nous commençons par remettre au Christ ce que lui seul peut faire. Et comme eux, nous nous mettons, dans le même mouvement, à servir notre prochain, à agir en chrétiens. Même si on le fait sans le savoir. Mais de le savoir nous donne une joie indicible.
C’est la joie que nous avons à être ensemble, disponibles, pour porter de façon humaine et imparfaite la parole de Dieu qui nous fait vivre. C’est le service mutuel et c’est joyeux ! Servir en connaissance de cause, en sachant que nous avons été chargés de le faire, nous permet de comprendre que nos qualités humaines, nous les avons reçues et que nous les avons cultivées pour les mettre au service de notre prochain.
Nous savons que tout le monde, chaque personne, sans exception, est sous le regard bienveillant de Dieu, que nul  n’est indigne du regard de Dieu. Nous pouvons nous engager sans crainte par amour pour les autres, en sachant que c’est vers chaque être humain, quel qu’il soit, que nous sommes envoyés.
La vraie raison à nos engagements, c’est l’appel que nous avons reçu et le don qui nous a été fait. Au fond, ce n’est pas un choix que nous faisons. C’est une décision, grave et joyeuse, de faire avec Dieu ce qu’il fait à travers nous.
Allons dans la confiance de ce que nous sommes : des enfants de Dieu, relevés par le Christ, au service de nos frères humains, quels qu’ils soient. Que cette bonne nouvelle soit promesse de vie pour chacune, pour chacun, pour aujourd’hui et pour demain !

Pascale Renaud-Grosbras - Eglise Protestante Unie