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- Catégorie : Prier
- Publié le jeudi 13 mai 2021 00:00
- Écrit par Conseil presbytéral
Ascension 2021
Il nous arrive de comprendre certaines réalités du monde à l’aune de ce que nous voyons, de ce que nous vivons.
Si nous regardons une vidéo de violence, à Valence ou Avignon, nous avons tendance à croire que toutes relations sont menacées par les violences !
Si nous vivons un combat contre la maladie, toute vie n’est-elle que souffrance ?
Si nous vivons une vie « sans histoire », pensons-nous que toute vie devrait être un long fleuve tranquille ?
L’Evangile nous témoigne de bien des parcours de vie, différents, complexes, en constant mouvement et souvent menacés de rétrécissement.
L’ouverture à la vie, au changement devient toujours possible. Chaque parcours de vie peut accueillir des surprises, des recommencements, des rétablissements.
Si l’Evangile de Luc évoque l’ascension de Jésus, (Luc 24, 51), ce n’est pas pour que les chrétiens fuient le monde, bien au contraire.
C’est pour leur laisser toute la place. Ils sont appelés à devenir témoins, pour incarner au cœur du monde des changements de vie possible, pour encourager, soutenir, bénir tout ce qui peut rendre les relations plus vivantes, plus fraternelles, plus solidaires.
Dans cette ouverture du champ des possibles, nous ne serons pas seuls.
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le lundi 15 février 2021 00:00
- Écrit par Anne
Les murs
Les murs ne sont pas toujours au-dehors...
Dans tous les murs il y a une lézarde, dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre, dans cette terre, la promesse d’un germe, dans ce germe fragile, il y a l’espoir d’une fleur, et dans cette fleur, la certitude ensoleillée d’un pétale de liberté.
Oui, la liberté est en germe même dans les murs les plus hostiles. La liberté peut naître d’une fissure, d’une rupture, d’un abandon. Elle peut naître aussi d’une ouverture, d’un mouvement ou d’un élan de tendresse.
La liberté a de multiples visages, elle est parfois la caresse d’un regard qui a croisé le mien, le rire d’une parole qui a transformé la mienne pour en faire un chemin.
Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans. Et dans ces murs aussi, il y a des lézardes…
Laisse pousser tes fleurs. Elles sont les germes de la vie à venir.
Jacques Salomé
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le dimanche 24 janvier 2021 00:00
- Écrit par Anne
Charlie Chaplin
Charlie Chaplin a connu et la misère, la grippe espagnole et est mort à 88 ans.
Il nous a laissé 4 déclarations :
- Rien n'est éternel dans ce monde, pas même nos problèmes.
- J'aime marcher sous la pluie, car personne ne peut voir mes larmes.
- Le jour le plus gâché de la vie est le jour où nous ne rions pas.
- Les six meilleurs médecins au monde sont :
- 1. Soleil,
- 2. Repos,
- 3. Entraînement,
- 4. Régime alimentaire,
- 5. Estime de soi,
- 6. Amis.
Gardez-les à toutes les étapes de votre vie et profitez d'une vie saine...
Si tu vois la lune, tu verras la beauté de Dieu.....
Si tu vois le soleil, tu verras la puissance de Dieu...
Si vous voyez le miroir, vous verrez la meilleure création de Dieu.
Alors crois-le.
Nous sommes tous des touristes, Dieu est notre agent de voyage qui a déjà fixé nos itinéraires, réservations et destinations... Faites-lui confiance et profitez de la VIE
La vie est juste un voyage !
Vivre aujourd'hui !!!!
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le vendredi 4 décembre 2020 01:00
- Écrit par Francine
Un Noël pas comme les autres
Une maman qui console son bébé au milieu du chaos d’une étable.
Des bergers, habillés de haillons sentant le mouton, viennent célébrer le tout petit roi qui dort dans une mangeoire.
Tout cela a l’air bien humble, simple, à portée de main.
Aimer comme Marie, au milieu d’une année sens dessus dessous.
Être là pour nos proches, montrer que cette pandémie mondiale ne changera pas notre affection pour eux.
Se réjouir comme les bergers de ce qui est donné, présent. Chercher et célébrer ce qui est petit, caché, précieux.
C’est ce temps d’expectative joyeuse qui caractérise l’Avent.
La lumière qui brille de plus en plus, le réconfort qui s’installe, la promesse d’une rencontre, l’annonce d’une naissance imminente. Une rencontre, une lumière, un don.
A nous d’accueillir la lumière et de la refléter autour de nous !
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- Catégorie : Prier
- Publié le vendredi 30 octobre 2020 20:00
- Écrit par Conseil presbytéral
Je veux te faire confiance
Seigneur Jésus, tu sais, parfois j’ai peur, comme les disciples dans la tempête,
Comme les disciples te voyant marcher sur l’eau dans la nuit.
Seigneur Jésus, parfois je n’ai pas confiance car j’ai peur que ceux que j’aime disparaissent.
Seigneur Jésus, parfois j’ai peur quand je vois le mal et la méchanceté autour de moi.
Seigneur Jésus, parfois je n’ai pas confiance en moi quand je ne fais pas le bien que je voudrais faire.
Alors, Seigneur, prends moi par la main et dis-moi à l’oreille :
C’est moi, n’aie pas peur !
Je veux écouter ta voix,
Je veux te faire confiance,
Je veux croire à ta parole.
Emmanuelle Seyboldt
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le dimanche 25 octobre 2020 00:00
- Écrit par Super Utilisateur
Message aux Eglises locales et paroisses de l'Eglise protestante unie de France
Le 24 octobre 2020
Le Synode national de l’Eglise protestante unie de France (EPUdF), réuni le 24 octobre 2020 à Paris en multiplex veut tout d’abord exprimer sa reconnaissance à Dieu pour les biens dont il nous comble.
C’est Lui qui nous tient unis les uns aux autres.
Reconnaissance à Dieu qui fait toutes choses nouvelles. Il ouvre un chemin là où tout est bloqué. Il remet debout ceux qui sont tombés. Dans l’épreuve que nous vivons collectivement, alors que le désespoir rôde, nous vivons et réaffirmons notre espérance.
C’est dans cette espérance que nous voulons évoquer la tragique actualité récente.
L’assassinat de M. Samuel Paty par une personne fanatisée a bouleversé la France. C’est un acte ignoble, épouvantable. La juste réponse ne peut pas être d’assigner les croyants à vivre leur foi dans la seule sphère privée. D’une part parce que les croyants ne sont pas des fanatiques. Le fanatisme est une maladie de l’idéologie. Et d’autre part parce qu’au contraire, il faut parler davantage de religion et de foi, il faut débattre, il faut mettre de la raison, de l’intelligence, de la théologie dans l’espace public, croiser les regards et les domaines scientifiques, exercer une critique des exposés dogmatiques.
Ce qui alimente le fanatisme, c’est la simplification, la généralisation et l’inculture.
L’Église protestante unie a un rôle à jouer dans la construction d’une société immunisée contre ce poison. Dans la vigilance et l’espérance, marchons en confiance et avec courage dans la communion donnée par Dieu.
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le jeudi 2 juillet 2020 00:00
- Écrit par Anne
Se souvenir du serrement de mains
Si l’habitude du serrement de main devait disparaître, ce serait une vraie perte, un recul de civilisation.
Souvenons nous du serrement de main du serment, du serrement de main du contrat conclu et que l’on s’engage à respecter.
Souvenons nous de la poignée de main des sportifs à la fin de la joute, de la poignée de main, très ancienne, immémoriale, de qui voulait signifier qu’il avançait désarmé, sans dague cachée, sans intention hostile et belliqueuse…
Souvenons nous de la poignée de main fraternelle, en même temps que le tutoiement que les quakers opposaient au goût pour le cérémoniel de l’establishment américain, la génuflexion…
Souvenons du Président Roosevelt (prix nobel de la Paix) qui disait « malheur à qui ne sait pas reconnaître son prochain à sa poignée de main », de la Révolution française et de sa volonté d’imposer ce geste citoyen face aux révérences et prosternations de l’Ancien Régime, de l’égalité entre les hommes et les femmes qui passe aussi par là, de cette héroïne de Jane Austen dans « Raisons et sentiments » qui traverse au mépris des conventions, un salon londonien afin d’aller serrer la main de l’hmome qu’elle aime…
Souvenons nous des caricatures, qui au début du XX° siècle, moquaient Edouard VII à la main droite toujours gantée de façon à ne pas s’exposer aux contacts avec ceux qui n’étaient pas de son monde…
Souvenons-nous de Victor Hugo qui ponctuait invariablement ses lettres d’un « je vous serre les mains »,
Souvenons nous que l’avantage de la poignée de main permet d’être proche mais pas trop, de se toucher sans effusion, bref de créer et maintenir la juste distance...
Extraits d'un bloc notes de Bernard-Henri Levy
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le dimanche 14 juin 2020 00:00
- Écrit par Anne
Poème à mon frère blanc
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,
Qui est l’homme de couleur ?
Léopold Sédar SENGHOR
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- Catégorie : Au fil des mots
- Publié le dimanche 31 mai 2020 00:00
- Écrit par Francine
La bonté
Ces dernières semaines, l’épreuve était le confinement chez soi. Encore une fois, la majorité de la population s’est comportée avec civisme. Et encore une fois, le pays a traversé l’épreuve grâce au dévouement de personnes ordinaires : les aides-soignantes, les infirmières, les caissières.
Ces hommes et ses femmes m’ont fait penser à ce que Vassili Grossmann appelait dans son roman, Vie et Destin, la petite bonté.
L’écrivain met en scène le vieil Ikonnikov, un soviétique interné dans un camp de concentration allemand, qui médite sur le sens du bien. Il commence par remarquer qu’une des leçons de l’histoire est que les grandes idéologies qui prônent le bien comme absolu ont fini dans la tyrannie.
Au grand bien, le prisonnier oppose la petite bonté : « C’est la bonté d’une vieille, qui, sur le bord de la route, donne un morceau de pain à un bagnard qui passe, c’est la bonté d’un soldat qui tend sa gourde à un ennemi blessé, la bonté de la jeunesse qui a pitié de la vieillesse, la bonté d’un paysan qui cache dans sa grange un vieillard juif. C’est la bonté de ces gardiens de prison, qui, risquant leur propre liberté, transmettent des lettres de détenus adressées aux femmes et aux mères… Cette bonté privée d’un individu à l’égard d’un autre individu est une bonté sans témoins, une petite bonté sans idéologie. On pourrait la qualifier de bonté sans pensée. Mais, si nous y réfléchissons, nous voyons que cette bonté privée, occasionnelle, sans idéologie, est éternelle. »
Une bonté sans pensée qui me fait penser à la parole de Jésus : « Quand tu fais un acte de compassion, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite. » (Matthieu 6.3)
Une bonté sans pensée qui me fait penser à la foi de Paul Ricœur : « J’ai besoin de vérifier la conviction qu’aussi radical que soit le mal, il n’est pas aussi profond que la bonté. Et si la religion, les religions ont un sens, c’est de libérer le fond de bonté des hommes, d’aller le chercher là où il est complètement enfoui. »
Une bonté sans pensée qui m’interdit de désespérer de mon prochain
Antoine Nouis
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- Catégorie : Prier
- Publié le jeudi 21 mai 2020 00:00
- Écrit par Conseil presbytéral
Ascension 2020
Ensuite Jésus emmène ses disciples près du village de Béthanie. Il lève les mains pour les bénir.
Pendant qu’il les bénit, il les quitte et monte auprès de Dieu.
Pendant ce temps, les disciples l’adorent. Ensuite, ils retournent à Jérusalem, très joyeux.
Ils passent tout leur temps dans le temple et ils chantent la louange de Dieu.
Luc 24, 50 à 53 - Bible Parole de Vie
Vers le Père
Tu as dit Seigneur : j’attirerai tous les hommes à moi.
En ton abaissement, nous nous sommes inclinés avec toi.
En ta résurrection, nous avons marché avec toi..
En ton ascension, comme il nous tarde de nous faire vivants et légers pour suivre ton mouvement vers le Père.
Comme il nous tarde que l’humanité se laisse rencontrer ici-bas et dans la vie sans fin.
Sœur Myriam